Cocktail Malakoff
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Cela faisait un bon moment que je n'avais pas tenu un livre ou plutôt un bon moment qu'un livre ne m'avais pas tenue autant captivée, au point de le lire en marchant dans la rue (attention aux poteaux) et le finir d'une traite.
Le récit se fait de manière très rythmée ce qui lui donne cet effet page-turner, mais en même temps il y a un certaine lenteur (pas longueur) douce, agréable, dans les descriptions, le plantage du décor, qui vous plonge dans l'univers du roman, un univers objectivement violent ( des ogres, des pyromanes et des assassins) mais enrobé dans une poésie particulière, un contraste superbement négocié.
Il faut aimer le bizarre et l'absurde pour apprécier ce roman, le premier d'une série que je continue à dévorer avidement. Pennac ancre son histoire dans un univers à mi chemin entre le réaliste et le surréaliste(voire le très surréaliste), sans que cela ne déborde ni d'un côté, ni d'un autre.
Les personnages sont caricaturaux d'une manière très assumée, revendiquée même : il y a le saint, la mystique perchée, le gay haut en couleurs, le flic dur mais sage, le patron odieux, le collégien désinvolte… C'est une galerie de caricatures grossières rendues fines par l'attention aux détails de l'auteur.
L'histoire ? Elle est forcément absurde et ce jusqu'au bout, mais le lecteur n'en attend pas moins. Dans son absurdité il y a tout de même une logique qui lui permet de tenir debout sans se casser la gueule jusqu'à la conclusion.
Résultat ? On s'attache, on s'attache aux personnages, aux lieux, au chien et même aux parenthèses pleines d'humour dont use et abuse l'auteur. C'était bien logique à la fin, que ce roman donne lieu à des suites, pour mon plus grand bonheur.
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le 23 août 2019
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