Je suis entrain de relire les œuvres d’Édouard Louis et plutôt que de relire "Histoire de la violence", j'ai préféré découvrir sa version réalisée avec Thomas Ostermeier. Peut-être suis-je seulement dans une humeur qui me permet de l'apprécier mieux que celle dans laquelle j'étais en lisant le récit originel. En tout cas, j'ai trouvé la mise en scène de cette histoire éblouissante malgré les nombreuses douleurs qui planent sur cette pièce. Cela me fait regretter de ne pas avoir pu la voir.
C'est très difficile à lire, notamment les passages où sa sœur se montre tout sauf réconfortante. C'est l'absence de ce cocon de tendresse, que ce soit de sa famille, l’hôpital ou les policiers qui est particulièrement glaçant.