Franchement histoire banale. Pas nulle mais banale.
Le cadre, les étendues sauvages du Canada, est cool mais c'est vraiment la seule particularité du récit.
L'écriture de Curwood est assez particulière par contre. Il fait des énormes ellipses à des moments surprenants et résume donc parfois plusieurs années en une demi page au milieu d'un chapitre.
Il change aussi très souvent de point de vue. Le personnage à travers lequel est présenté la situation est rarement le même tout au long d'un même chapitre. Et c'est sans compter les points de vue externes régulièrement adoptés.
Dans cette édition , j'ai observé pas mal de fautes de frappes ou d'erreur de mise en page, c'est un peu désagréable.
Il m'a semblé comprendre que ce bouquin était représentatif d'un certain type de roman de l'époque ( première édition de 1924), donc ça peut être intéressant de le lire pour ça, mais sinon rien de spécialement remarquable.