Quatre heures du matin…Thomas apprend par un appel de la Gendarmerie que sa femme vient d’avoir un grave accident, sur une route où elle n’aurait pas dû se trouver. « Au commencement du septième jour » est une course pour Thomas, seul face à cette catastrophe et ses deux jeunes enfants. L’écriture de Luc Lang rythme la vitesse de l’enquête, elle vient chercher notre impatience, nous épuise dans cette quête d’identité mais nous ne souhaitons jamais lâcher ce voyage intérieur. Nous sommes troublés de savoir que des secrets de familles vont apparaitre, avec son frère berger dans les Pyrénées il y a trop de non dits, des maladies cachées, une enfance façonnée, puis c’est en Afrique que l’on découvre d’autres épreuves de la vie. Enfin, il y a les derniers mots page 538, « Voilà. Je dois vous dire quelque chose. C’est important », la fin du roman seulement. Le livre est peut être refermé mais d’autres souvenirs vont venir.

DavidLebas
9
Écrit par

Créée

le 8 mai 2017

Critique lue 218 fois

David Lebas

Écrit par

Critique lue 218 fois

D'autres avis sur Au commencement du septième jour

Au commencement du septième jour
carnetsderoute
7

Paysages intérieurs

Luc Lang subjugue le lecteur avec son écriture bien à lui mais si simple aussi et il excelle à rendre compte de la cartographie des sentiments et de la profondeur de nos paysages intérieurs. Par sa...

le 17 févr. 2017

2 j'aime

Au commencement du septième jour
amaranth
7

Critique de Au commencement du septième jour par amaranth

Je croyais lire un polar : Thomas, employé d'une start up et à qui tout semble réussir, voit sa vie basculer quand sa femme a un grave accident de voiture. Il cherche à comprendre ce qui s'est passé,...

le 11 oct. 2016

2 j'aime

Au commencement du septième jour
dahlem
10

De l'enquête à la quête, suivez ce roman «géographique»

Thomas et Camille Texier ont réussi leur vie. Tous deux sont cadres, proches de la quarantaine et vivent près de Paris avec leur deux enfants Elsa et Anton. Seul petit bémol, Camille doit s’absenter...

le 7 sept. 2016

1 j'aime

Du même critique

By the rivers of Babylon
DavidLebas
9

Ce n’est pas qu’une affaire de cheveux...

« D’abord vous devez imaginer le ciel (bleu et sans nuage, si cela peut aider), ou bien le noir irradiant de la nuit. Puis - et c’est le plus important - vous imaginer, vous, au milieu de ce...

le 15 nov. 2017

6 j'aime

2

Cinq matins de trop
DavidLebas
8

Une grande claque, violente.

Une grande claque, violente. Jeune instituteur planté au fin fond de l’Outback, un endroit paumé au coeur de l’Australie, John Grant doit passer la nuit à Bundanyabba avant de prendre l’avion pour...

le 20 oct. 2017

6 j'aime

12