Au delà de la pénétration est un essai sociologique sur la biopolitique (concept cher à Foucault et autres postmodernistes auxquels Martin Page est la synthèse molle et maladroite). Il ramène à l’individualité, au plaisir, au corps, à l’éros, bref à l’individu et à la pensée minoritaire niant toute totalité, autrement dit à la pensée faible à laquelle se rattache la pensée philosophique de nos jours.
Au delà de la pénétration de Martin Page est un livre creux, se pensant du côté de la révolution émancipatrice et plus précisément de la révolution sexuelle mais avec 60 ans de retard. Il intègre parfaitement la philosophie dominante et consumériste de son époque. signifiants vides et propos abscons.
Il serait temps d’entrer dans la politique critique du postmodernism et d’abandonner cette attitude condescendante qui vise à regarder son petit nombril occidental « progressiste » (notez les guillemets, me rangeant moi-même du côté d’un certain progressisme mais bien loin de celui-ci) et de dire « Je suis enfin éveillé, j’ai tout compris mieux que tout le monde, la pénétration est politique, tout est politique » ou pas.