C'est le deuxième livre d'Aurélie que je dévore, après effectivement Mémé dans les orties, et c'est avec plaisir que je me suis immergée dans les 60's. Une photo d'une époque difficile où la vie quotidienne est mise en avant au travers d'une vieille dame, Lucette, face à l'abandon d'un garçon, Jean, son petit-fils. Au fil de cette histoire où se noue un amour familial pudique, l'école, la famille et certains habitants d'un lieu, Granville, sont en toile de fond.
C'est avec un vrai bonheur et quelques larmes que j'ai découvert ce livre. La description des appartements, celui de Lucette et de Françoise, est très fine et l'on peut les y apprécier au travers des yeux de Jean. La générosité de Lucien est bien présente ; la vie parisienne de Marie, si courte soit elle est représentative de la condition féminine et son combat pour une vie meilleure.
J'espère que ma prochaine lecture m'apportera autant de plaisir !