Au pire qu'est-ce qu'on risque ? par Mattateus
Quand on vole un voleur, il faut s'attendre au pire. Même s'il s'appelle John Dortmunder.
Ainsi commence l'histoire. John visite tranquillement une maison lorsque son propriétaire, Max Fairbanks, sensément absent, fait irruption. Ni une ni deux, il appelle les flics. Comble du désespoir, Fairbanks pousse son avantage jusqu'à réclamer la bague que Dortmunder porte au doigt. Une bague offerte par sa compagne, May.
Beaucoup plus court que la plupart des aventures de Dortmunder, ce roman-là surprend. Lancé dans une quête vengeresse, John va poursuivre Fairbanks à travers plusieurs état et dévaliser systématiquement tout ses appartements. Avec succès.
Et oui, avec succès. Jusqu'au grand final, à Las Vegas. Le talent de Westlake fait encore mouche: des situations inextricables, des plans sans dessus-dessous, de l'humour pince-sans-rire et des personnages au sommet de leur forme. Le bouquin se lit vite, à peine quelques heures, et on ne s'ennuie pas. C'est l'une des rares fois où Dortmunder agit non pas sous la contrainte, mais avec un désir brulant de revanche.
Et qu'est-ce que c'est bon.
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