Critique de Austerlitz par raoulle
Mise en abyme, strates mémorielles, enchâssement narratif. Poétique sébaldienne, merveille sébaldienne...
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le 27 mars 2013
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Dans cet ultime roman de W.G. Sebald publié en 2001, traduit en 2002 par Patrick Charbonneau pour les éditions Actes Sud, le narrateur part en voyage comme dans «Les anneaux de Saturne», pour échapper à un malaise diffus, mû par une impulsion incompréhensible. En Belgique, après la visite du jardin zoologique d’Anvers et en particulier de son Nocturama, où des animaux «vivent leur vie crépusculaire à la lueur d’une lune blafarde», ses pas le conduisent dans la gare d’Anvers – lieu qui se confond dans son esprit avec le Nocturama – car les êtres humains y semblent rétrécis sous la hauteur extraordinaire de la verrière et portent sur leurs visages la même expression d’accablement que les bêtes du zoo.
La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2017/05/29/note-de-lecture-austerlitz-w-g-sebald/
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Créée
le 29 mai 2017
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