Drôle !
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Attention, dernier tome de la saga Malaussène.
Si vous ne connaissez pas la famille Malaussène (je n’ai pas lu tous les tomes et en plus dans le désordre) voilà ce qu’il fait savoir : Maman Malaussène tombe en amour régulièrement, suffisamment longtemps pour tomber enceinte. Elle accouche, laisse le marmot aux plus âgés et repart. Et il y en a déjà une demie-douzaine, à la charge de Benjamin, l’aîné. Pour faire vivre sa petite famille, celui-ci a un boulot pour le moins étrange : bouc-émissaire. Cela veut bien dire ce qu’on comprend : lorsque son patron a un soucis, il envoie Benjamin au casse-pipe, le client crie, le patron crie, Benjamin fait semblant de pleurer, se répand en excuses, le client culpabilise et finalement décide de ne pas porter plainte, le patron est content.
À savoir aussi sur la famille Malaussène : Benjamin n’est pas bouc émissaire qu’au travail, lorsqu’il y a un soucis ailleurs, c’est toujours pour sa pomme, on l’accuse toujours à tort. Et ses sœurs sont toujours malheureuses en amour (mari tué le jour du mariage, etc), mais très fertiles comme Maman Malaussène.
Dans ce tome-là, Thérèse, la diseuse de bonne aventure qui ne s’était jamais intéressée à un homme, décide du jour au lendemain de se marier. Avec un homme d’une ancienne famille, noble, riche, patati patata.
L’homme paraît louche, mais Benjamin ne trouve rien à lui reprocher, donc elle l’épouse. Ils partent à Zurich pour la nuit de noce. Mais le lendemain après-midi, elle est déjà revenue chez elle. Un peu avant le soir, elle retourne à sa caravane de bonne-aventure. Peu après, Benjamin sort le chien, essaye de l’y retrouver pour lui demander ce qu’il se passe. La caravane explose, Thérèse dedans.
Le lendemain, on apporte les cendres de Thérèse, la famille est en deuil.
Jusqu’à ce que Thérèse ouvre la porte de la chambre, rayonnante.
Mais qui était la femme dans la caravane ? Où était Thérèse ? Est-ce elle qui a tué son mari, lui aussi rentré de Zurich et tué dans la nuit ? Pourquoi ne veut-elle rien dire, qui essaye-t-elle de couvrir ?
Pennac nous entraîne dans la famille Malaussène avec sa plume malicieuse, impertinente, déjantée et pleine d’humour. Les amateurs apprécieront son style inimitable. Pour les plus sceptiques, je vous conseillerais de commencer par le film qui reprend le premier tome. Il est assez fidèle dans l’esprit décalé !
Créée
le 11 juil. 2015
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