Un titre accrocheur "Avec le diable", ça donne des frissons, en plus tiré d'une histoire vraie digne du Silence des agneaux, place aux spasmes et enfin, le coup de grâce : Prix du meilleur polar 2013 par les lecteurs de Points. C'est imparable, surtout quand tu retournes la couverture et que tu as ce petit bonus : Une histoire digne des plus grands thrillers, dont les droits d'adaptation cinématographique ont été achetés par la maison de production de Brad Pitt (Seven). Oui, il rajoute Seven, ça donne encore plus de frissons, de spasmes et on se roule au sol, la bave aux lèvres, juste à l'idée de se lancer dans ce roman de 296 pages.

C'est l'histoire de James Keene, qui co-écrit le livre, car on est toujours mieux servi par soi-même, on devient vite un héros sous sa propre plume et en plus, ça rempli son compte bancaire. Sauf, qu'il ne raconte pas grand chose, ce n'est pas un polar, il n'y a ni suspense, ni vraiment d'histoire.
Au début, ça donne envie, le décor est sympa : un tueur en série qui n'a pas avoué tout ses meurtres, James a pour mission de les lui faire avouer,a fin de réduire sa peine de 10 ans de prison, en une seule année. Même si c'est malsain, le tueur en série fascine et on semble avoir, un bon spécimen en la matière. Mais le livre se découpe en plusieurs parties : exposition des faits (intéressante), l'arrivée en prison de James Keene (ça va aussi), puis l'histoire des prisons de l'Indiana et un peu d'ailleurs (là, c'est clairement ennuyeux et cela remplit bien les pages, beaucoup de pages, trop de pages....), avec le portrait de Larry Hall; notre cher psychopathe; ses traumatismes, etc.... puis on revient à James face à Larry (ça redevient intéressant), mais l'intérêt retombe aussitôt, avec une absence de fin, des conclusions vite balancés, vu que James ne fait plus parti du processus, pourquoi en parler, hein ? Et sinon, ton ego, ça va, tranquille ?
C'est vrai, que le fameux James Keene a croisé la route de Martin Scorsese et Tom Cruise sur le tournage de "La couleur de l'argent" et donc, qu'Hollywood lui tendait les bras, avec son physique de playboy et sinon, tes chevilles, elles vont comment ? C'est surtout un trafiquant de drogue, qui n'a même pas réussi sa mission (désolé, je spoile) et se prend pour un héros, vraiment pathétique.

Je l'ai choisi à l'aveugle, je vais reprendre mes bonnes habitudes et suivre ma liste de bons livres (ou pas) à acquérir, en évitant ce genre de pseudo roman, sans style et sans intérêt, à moins de s'en servir pour allumer sa cheminée, mais il faut en avoir une, donc je vais me contenter de le refiler à une personne, qui a vraiment envie de se taper ce truc.
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le 25 janv. 2015

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Laurent Doe

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