Ils sont jeunes et miséreux. Attirés par de fausses promesses, ils quittent la Galice pour Cuba, où ils travailleront à récolter la canne à sucre. Mais Oreste, Bigorne, José le croqué, tous comprennent très vite que loin de gagner de quoi sortir leur famille de la misère, ils vont devoir travailler comme des esclaves seize heures par jour, sous la chaleur et la menace du fouet. Emue par les lettres de ces jeunes à leurs familles, Bibiana Candia raconte leur épopée et leur lutte pour la liberté.
Ce premier roman se compose de très courts chapitres. On suit les jeunes candidats à l'exil depuis le moment où ils rejoignent le point de rendez-vous jusqu'à leurs premiers mois de travail. Pour chacun d'eux, des éléments de leur passé et de leur vie familiale sont donnés, qui contribuent à nous les rendre familiers. Les événements décrits sont d'autant plus poignants.