Une critique de livre suppose en dire du négatif... et du positif.
La première partie de ce travail va être aisée. Par contre, j'ai eu beau tourner TOUTES les pages de ce livre, je n'y vois RIEN de positif...
Vous me dites: " un classique"?
Je vous réponds: " en aucune manière".
Une seule question revient sans cesse tout au long de cette lecture. La question est toujours la même. Incessante. "Quand mon calvaire va-t-il prendre fin?"
Pour moi, la lecture est un plaisir. Quelque chose qui coule de source. Tout livre m'apporte un petit bout de rêve, d'histoires, de rire, de larmes.. Ici rien de tel. Le vide sidéral.
Prenons le tire. Le nom de Balzac y apparaît. Pauvre de lui. Lui, qui aime à décrire tout dans les moindres détails. Sans trahir le lecteur sur la question de l'intrigue. Ici, l'auteur n'a pas encore commencé l'histoire qu'il en donne déjà la fin sans que cela ne se justifie. Pfffff cela tombe à plat. Chaque page amène son lot de désert. Une page blanche n'apporte pas moins qu'une page de ce livre.
Y a-t-il des fondations à ce récit?
Il semble ne s'appuyer sur rien et n'amener à rien. La seule chose qui m'a tenu en haleine est l'espoir. Oui l'espoir qu'enfin un petit incident allait venir éveiller ce récit. Lymphatique et vide de sens. Lourd.
Au final, le sentiment qui domine est la déception et l'ennui. Livre à fuir à toutes jambes.
(pour vous dire le mien à fin dans la cheminée un soir d'hiver)