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Magnifique clôture d'un drame familial, 30 ans après, au bord de la banquise qui disparaît.
Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/01/30/note-de-lecture-banquises-valentine-goby/
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le 29 janv. 2014
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Fondre et confondre
En lisant Banquises, j'ai perçu comme une influence de Nathalie Sarraute, dans le sens où la narratrice est à la recherche perpétuelle des mots les plus justes pour laisser percevoir ce qu'on a du mal à concevoir, les béances et les bosses en nous ; les traces de coups quand on se cogne aux gens, quand ils nous échappent et qu'on ne sait pas comment les rattraper, quand on ne les comprend pas, quand on ne veut pas être empathique pour ne pas sombrer ; mais aussi quand la narratrice cherche à dire les difficultés pour se parler, pour s'écouter, s'avouer ses ressentis, la difficulté quotidienne à se côtoyer, à continuer à se froisser, se croiser sans arriver à vraiment communiquer. Il y a un très gros travail stylistique dont je reconnais volontiers la qualité mais à cause de sa froideur il n'est pas parvenu à me renverser totalement. Cela dit, ça m'a quand même fait quelque chose, de lire ce livre, on ne peut pas dire qu'il laisse indifférent.
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Créée
le 30 avr. 2018
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