Critique de Warstrider, Tome 6 : Battlemind"

Warstrider tome 6 : Battlemind

Lu en anglais

Un roman de science-fiction militaire et de cyberpunk.

Contexte : Quelques centaines d'années dans le futur, la puissance dominante est le Japon impérial, auquel est subordonnée l'Hégémonie, une fédération de 57 nations et de 78 mondes. Aux frontières, l'insurrection (la Confédération) se rebelle.

Et, ça se corse. Le Web, un ensemble de machines intelligentes extrêmement avancées sont maintenant au courant de l'existence de l'humanité. Or, étant extrêmement xénophobe, elle élimine toute vie organique et l'humanité n'a aucune chance face à la multitude du web et à sa technologie super avancée. Une

technologie qui permet, entre autres, de transformer les étoiles en novas et la création de portes spatiales... et temporelles.

Et le système solaire, le berceau de l'humanité est dans leur ligne de mire. Dès le début de l'attaque, on s'aperçoit qu'une partie des machines du Web se dirige vers le soleil pour le transformer en nova. Les renforts de l'humanité arrivent de toute part, mais les forces sont disproportionnées.

Une bataille spatiale gigantesque pour décider de la survie de l'humanité, des stratégies qui utilisent le voyage temporel, des civilisations hyper avancées (Voir l'échelle de Kardashev (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Kardachev), une science avancée (nanotechnologie, implants, etc), des extraterrestres originaux et bien sûr, un souffle épique qui nous fait tourner les pages.

Tout cela écrit par un ancien vétéran du Vietnam, ce qui ajoute de la crédibilité à l'environnement militaire, aux tactiques et aux combats, sans compter une science plutôt crédible. Plusieurs de ses meilleurs romans sont publiés sous le pseudonyme Ian Douglas.

Et...il n'est pas traduit.

Très intéressant avec un regard sur une évolution complètement différente de la notre. On peut dire que le roman mélange la science-fiction militaire avec la hard science et le space opera.

J'ai beaucoup aimé même si la fin, encore une fois, semble un peu trop organisée avec le gars des vues.