J'ai beaucoup aimé cette pièce d'Anouilh, pourtant bien loin de l'Histoire. A moins que ce ne soit l'Histoire qui se soit tu face à cette relation d'amitié, teinté d'un profond respect. Thomas Becket, incapable d'aimer, se retrouve désamparé (c'est comme ça que j'ai reçu ses propos) face à un roi qui l'aime, de plus en plus. On dépasse la sphère de l'amitié. Saxon au beau milieu des Normands, Becket se tourne vers Dieu et de ce fait, tourne aussi son amour vers cet être immatériel pour lequel il voudra vouer sa vie. Et il y a le roi, affecté, de perdre cet homme qu'il admirait-aimait tant.
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