Si je me suis plongé dans ce roman, c'est parce qu'après 7 jours à Londres - paradisiaque -, j'avais besoin de rester dans l'ambiance british, avec son humour décalé et sa vision des choses plus pragmatique que la nôtre... Enfin, je l'ai vécu comme ça pendant mon séjour.
Bienvenue au club se passe à Birmingham, et non à Londres.
L'action se passe dans les années 60, et non à notre époque.
On y parle de la vie quotidienne de trois familles lambda, avec les drames, les réussites, les joies, les rires et les pleurs. L'auteur s'intéresse principalement aux enfants, qui font leur dernière année de lycée.
Toute l'ambiance british est là, bien assumée, et même critique.
Donc cela a été un total bonheur de lire ce livre.
La forme est intéressante, on passe de lettres en extraits de journaux... C'est très ludique et on est toujours accroché à l'intrigue, même quand elle n'a rien au départ pour être passionnante.
Et ces destins croisés, où l'on traite de la différence, de politique, des changements de l'Angleterre dans ces années-la, sur fond de musique, de pub et de conneries assumées, sont particulièrement humains et attachants.
C'est léger... Mais peut-être pas tant que ça...