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Bon d'accord, j'y ai mis le temps. J'avais commencé ce magazine il y a des lustres, puis laissé de côté.


Comme on doit lire un magazine pour le challenge SFFF (sur le forum des trolls de Babel), c'était le moment de m'y remettre pour de bon.
J'ai donc tout repris du début.


Les trois nouvelles sont excellentes, je n'en dirai rien en détail, sinon que je suis intriguée par Lucazeau, que je ne connaissais pas du tout.
Celle de Howard est inédite et drôlement bien, avec des questionnements, ici aussi, bien plus profonds qu'il n'y paraît au premier abord.


Et comme j'aime Howard depuis fort fort longtemps, avoir les éclaircissements de l'excellent Louinet sur cet auteur m'a été un vrai plaisir ! (je suis un peu con quand je m'y mets, à me dire que je pourrai lire mes bifrost "plus tard" et que je ne le fais jamais, j'ai un espèce d'a priori débile sur les magazines, alors que ceux-ci planent dans les stratosphère du meilleur, niveau magazines...).


Bref, approfondir la vie d'Howard et sa façon d'écrire, ses sujets favoris (je ne connais absolument pas Costigan... !) (par l'excellent P. Louinet), sa relation avec Lovecraft (par Bonnet), c'était que du bonheur.


Par contre j'ai un poil décroché sur l'article Howard/Tolkien, je voyais pas trop l'intérêt de comparer les deux, enfin, pire, d'opposer les deux, qui sont très différents, voire complémentaires dans leurs approches, de mon point de vue, ce qui est finalement la conclusion de l'article, si j'ai tout compris... Même si je suis d'accord avec certains points soulevés par Bories dans son article, notamment sur l'excessive catégorisation de la fantasy qui m'agace autant que lui, mdr ! J'ai toujours dit que Conan (et autres écrits d'Howard) était bien plus profond qu'il n'y parait au premier abord et que les convictions philosophiques et métaphysiques, et humaines d'Howard y sont gravées sur parchemin, son aspiration à la liberté totale et à la vérité sur soi-même, lui qui mourut de n'avoir pas réussi à s'affranchir du lien primordial, essentiel, la plupart du temps vital, mais aussi parfois pervers, parfois handicapant, et parfois mortifère, à la mère. Ce qu'il était clairement dans son cas. Lui qui n'est pas arrivé à regarder la vérité de ce lien mortifère... Argl. Quel dommage pour la littérature, mais aurait-il écrit ce qu'il a écrit sans cela ? le lien entre l'art et la névrose est si intime.


S'il m'a autant parlé quand j'étais jeune, ce n'est pas pour rien, même ces horreurs trafiquées par l'indélicat Sprague de Camp.


Bon. Tout ça m'a donné envie de lire une de ces superbes et très lourdes intégrales Bragelonne (moi qui n'achète que peu de GF, pour Howard je suis prête à tout), je m'en vais sortir Agnès la noire. Ou Kull peut-être...


(Aparté : L'article "Parole de traducteur : Mélanie Fazi" est très intéressant sur ce travail parfois ingrat. Je ferai attention à ne pas trop taper sur le traducteur dans mes prochains avis, lol !)

Valerie_Freefounette
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Créée

le 19 mars 2018

Critique lue 84 fois

Valerie Tatooa

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