Le point fort de ce roman sont ses personnages. Encore une fois avec King, on est en totale empathie avec eux car on sait d'où ils viennent et leurs décisions sont vraisemblables dans ce qu'on sait d'eux.
Le point faible de ce roman est son histoire. Elle est assez clichée et certains événements sont invraisemblables, là uniquement pour faire avancer la faible intrigue.
On y retrouve quelques thèmes chers à l'auteur et on a donc des échos plus ou moins détournés
à Misery avec l'écriture d'un roman dans le roman et 11/22/1963 avec le sniper et l'intégration d'une personne dans un quartier. Il y a aussi le retour de l'Overlook sans qu'il n'influe dans le récit.
Je me serais très facilement passé des références au Covid-19, d'autant plus que ça n'a aucun rapport avec l'histoire, puisqu'elle se passe avant. Je ne sais pas pourquoi mais King décrit un environnement et conclu par un "ils ne se doutaient pas que dans 6 mois un virus allait le rendre désert". Déjà, une fois aurait été de trop mais il le répète à d'autres moments sans que cela soit lié à l'intrigue.
Toutefois, et c'est à noter tant c'est devenu un cliché de dire qu'il ne sait pas terminer ses histoires, celle-ci a une très jolie fin, en totale adéquation avec les thèmes du récit et les personnages.
Si vous vous attendez à un roman plein de suspens, vous allez être déçus même si certains chapitres ne se laisseront pas lire à moitié. Si vous aimez les romans qui se concentrent sur les relations entre les personnages, vous y trouverez peut-être votre compte.