Black Man par Marco

Voici un roman qui m'a demandé un réel effort pour que j'en vois la fin.

En effet, je n'ai pas été captivé du tout. Le pitch me disais bien, j'étais très motivé au début, puis petit à petit, je me suis rendu compte que je n'avais pas d'engouement pour les personnages ni pour le scénario.

Si j'ai été séduit par ce que propose ce livre, c'est qu'on peut se dire "Oh chouette, un roman cyberpunk". Et bien non!
C'est effectivement dans le futur, mais c'est tout au plus un roman d'anticipation. Pas vraiment de descriptions d'objets futuristes, comme des moyens de transport hightech.
Il faudra se contenter de voiture en forme de goutte tout au plus. Les humains c'est pas mieux. A par 3 sortent d'humains génétiquement modifiés, les "13", variantes testostéroné, les bonobos (je vous laisse deviné pourquoi ce terme) et ceux qui hibernent (là par contre je vois pas l’intérêt) il n'y a rien d'original.
Pas de cybernétique où d'autre amélioration mise à par la "maille" (aka adrénaline de synthèse). Une matrice est vaguement présente, mais rien de bien approfondi.

En plus de cela, l'auteur crois nécessaire de répéter chaque 3 pages à propos des variantes 13 (Humains génétiquement modifiés) que ce sont des gens pas comme les autres, qu'ils sont "câblés" pour ne pas avoir d'empathie sauf pour ce (objets où humains) qu'ils considèrent comme à eux. Cette répétition de leur particularités m'a saoulé. C'est comme si l'auteur n'avait rien d'autre à nous apprendre.

Si je prend du recul, ce qui me gène avec ce roman, c'est qu'il est tellement centré sur Marsalis, le "héro", que le reste est tout juste décoratif. L'environnement dans lequel il évolue est anecdotique et interchangeable.