Stephen King aime le Base Ball et ça se voit. Bing ne connait rien de rien au Base Ball et ça s'est vu. On le savait fan de ce sport, il aimait à la rappeler dans ses livres, que ce soit avec une simple mention des Red Sox ou bien en insérant dans l'intrigue divers figures connues ou inventées du Base Ball (Tom Gordon ou Sandy Koufax dans Bazaar). Il en parlait dans ses préfaces et avait même coécrit plusieurs guides ou résumés de saisons.
Bref, chacun son hobby, il n'y a rien de mal à ça. Sauf quand ça prend beaucoup trop de place dans le récit. Sur 57 pages au moins 75% du livre nous explique les prouesses techniques des joueurs et au milieu de tout ça il se passe des trucs. Malheureusement, avec tout le jargon sportif, difficile de bien voir ce qu'il se passe.
Au final, si on enlève la partie "sport", on se retrouve avec une nouvelle aux faux airs de thriller. Même si l'idée et la prose du King aident beaucoup, on peut voir arriver à l'avance le final de l'histoire, on devine même ce que cache ce petit pansement si mystérieux.
Les fans de Base Ball vont sans doute aimer, cette histoire leur est clairement adressée, d'où la note plutôt généreuse. Les autres vont lire une courte histoire, clairement pas l'une de ses meilleures, qui mériterait plutôt de figurer dans l'un de ses recueil de nouvelles.