Brumes et tempêtes, quatrième opus (en version française chez J'ai Lu) de la saga les aventuriers de la mer, emporte dans son sillage le lecteur subjugué.
Terrilville, cité des marchands, voit ses privilèges peu à peu érodés par un gouverneur plus soucieux d'hédonisme que d'organisation et de justice. Les anciennes familles de la ville marchande souffrent et la famille Vestrit n'est pas en reste. Ses membres, dispersés aux quatre vents, tentent de surmonter les vagues de malheur qui menacent de les submerger.
Au sein de la demeure familiale, c'est la consternation.
Ronica et Keffria aperçoivent de plus en plus clairement la rouerie de Malta qui n'est pas la jeune ingénue qu'elles s'imaginaient. Dans quelles nouvelles difficultés les agissements irréfléchis de la jeune ambitieuse vont-elles les plonger ?
De son côté, Althéa, qui semble avoir effectué le plus difficile de son objectif, n'a pas connaissance de tout ce qui se déroule en son absence à Terrilville. Elle risque d'être fâcheusement surprise lorsque l'apprendra...
Hiémain, le jeune fils de la famille initialement destiné à Sâ, voit son destin plus étroitement lié que jamais à Vivacia. Après toutes les épreuves qu'il a déjà affronté, il apparaît que ses tourments sont encore loin de prendre fin, si d'aventure cela devait advenir.
Le capitaine Kennit, flamboyant pirate qui rêve de vivenef, s'est vu amputé par un féroce serpent de mer. Sa vie ne tient plus qu'à un fils... de Sä.
Les tribulations habilement narrées par Robin Hobb tiennent en haleine le lecteur qui suit avec avidité les soubresauts de cette attachante famille de marchands et de leur jeune vivenef. L'originalité de ce récit et sa fraîcheur ne se démentent pas à mesure que se dévide le fil de cette passionnante histoire.