Les personnages sont à la fois attachants et irrécupérables, on a envie de les encastrer dans un mur et de les prendre dans nos bras. C’est une courte fiction qui permet de mieux comprendre les rouages des addictions et des problèmes psy, des engrenages sous-jacents qui sont à l’oeuvre et de l’importance que joue le contexte familial dans la construction (ici plutôt destruction) de soi. L’écriture est un peu facile par moments, mais la lecture est sympa et ce n’est pas le livre de Despentes le plus trash qu’elle ait pu écrire.