Je me suis lassée de ce livre que j'ai cru ne jamais finir. Je ne suis en général pas contre les longueurs qui ajoutent souvent au réalisme, la vie n'étant pas faite de nouveautés et de rebondissements constants, mais dans ce cas je me suis souvent demandé si je n'avais pas déjà lu tel ou tel passage, si mon marque-page n'était pas revenu en arrière, ou même s'il n'y avait pas eu de problème à l'impression de mon livre tellement certaines pages se ressemblaient. S'il s'agit d'une tentative stylistique, c'est plutôt raté à mon goût.
Cependant je suis contente de m'être forcée à aller au bout car heureusement la fin sauve tout. La tonalité est complètement différente. J'ai été happée par cette ambiance de grand vent, où le personnage s'enfonce dans la folie sur l'air de "La jeune fille et la mort" de Schubert (peut-être est-ce parce que j'affectionne particulièrement ce quatuor ?).
Un constat en demi-teinte donc car malgré mon ennui profond sur les trois quarts du livre, je garde en tête cette fin qui m'a particulièrement plu.