Candide, classique de la littérature française, bref tout le monde connaît. Mais c’est marrant de constater, que Candide est vraiment en décalage par rapport à tous ce qui se faisait auparavant. A croire que notre chère Voltaire était bourré quand il a imaginé l’histoire de Candide, éternel optimiste malgré le fait qu’il soit témoin de toutes les atrocités de son époque.
Et voilà donc ce qu’est « Candide », une succession de catastrophes s’enchaînant à un rythme effréné sans aucune logique. Tous le long du livre c’est retournement de situation, sur retournement de situation. Ah, tiens, je croyais ce que ce personnage était mort, mais par un ressort scénaristique, ma foi, fort irréaliste, il revient. Et tout le long c’est ça. Alors, ça se lit très vite, et je pense certainement que si le livre avait été plus long, j’aurai vraiment pas aimé. Après tout, c’est cet enchaînement de catastrophe et le fait que Candide arrive toujours à relativiser qui rend le récit drôle et stupide et qui fait le charme du livre. Et effectivement, c’est drôle. Mais bon, au bout de trente chapitres, je commençais un peu à me lasser. Je veux dire, c’est marrant un temps, mais bon ça ne fait que rajouter une intrigue qui n’enrichi pas forcément le message du livre à savoir « s’occuper de son jardin »... Merci Voltaire.