Lecteur,
Lecteur, ce livre t’emportera dans un monde enchanté, la féérie virevoltera devant tes yeux ébahis d’amour et d’émerveillement, tes rêves deviendront réalité. L’art se faufile sous la plume...
Par
le 14 févr. 2017
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Marie Stahlbaum est une petite fille ordinaire. En cadeau de Noël, le soir du 24 décembre, elle reçoit un pantin de bois. Aussitôt fascinée et développant instantanément un amour sans bornes pour lui, elle s'apprête à vivre des aventures fabuleuses. Lors du 12ème coup de minuit, lorsque tout le monde dort, les jouets jusqu'ici inanimés commencent à bouger...
Ce conte du début du XIXème fait partie des "Contes fantastiques" de l'auteur, Ernst Theodor Wilhem Hoffmann. L'écriture est ampoulée, les réactions des personnages sont bien loin de celles d'aujourd'hui mais un parfum de poésie flotte sur ces pages. D'abord interpellé par le style surannée de l'ouvrage, le lecteur se laisse emporter par la magie du conte.
Le petit pantin de bois va devenir au fil des pages un être vivant devant affronter les plus grands dangers. Un combat à mort se prépare face au Roi des Rats à sept têtes. Marie va alors aider son jouet dans ce duel et faire en sorte qu'il retrouve sa place de Prince, en chair et en os. Une morale bien lisible ("l'habit ne fait pas le moine" prend tout son sens ici), des personnages stéréotypés, une "vraie" petite fille adorant ses poupées, un "vrai" petit garçon jouant aux petits soldats... Ne perdons pas de vue que cela reste un conte pour enfants et que la théorie du genre n'était pas sur toutes les lèvres à l'époque. Tout est là : une princesse, un méchant, un homme bon sous ses airs repoussants, un mystérieux conteur...
Lire l'intégralité de la critique sur le blog : http://cafardsathome.canalblog.com/archives/2015/12/15/33072894.html
Créée
le 15 déc. 2015
Critique lue 822 fois
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