Sublime !
Publié sur L'Homme Qui Lit : Il y a un phénomène étonnant qui me plait beaucoup dans mes lectures, dont je ne saurai pas dire s’il tient d’un hasard qui se répète, d’un choix inconscient, d’un sens...
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le 13 oct. 2020
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Lueur dans la nuit. Être père, soutenir ses enfants quelque soit leur choix.
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"voilà comment on justifiait en moins de dix minutes de traîner avec l'extrême droite. Comment on se resignait à ce que son fils soit de l'autre côté"
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Lorraine. 2020. Un père élève ces deux fils seul après le décès de la moman. Ça bosse à la SNCF et ça milite au PS, comme on peut. La vie comme on peut. On entre dans ce presque huis clos de ce trio avec leurs relations et leurs silences. De ces fils, l'un sera fierté, lumière, science po., Paris, gaucho... L'autre sera incompréhension, haine et silence nommé extrême droite.
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La vie n'est pas que noir ou blanc. Un roman du silence, des riens qui figent nos destins. Un roman noir, social, éminemment politique. Un amour paternel et un combat contre la haine de quelque côté qu'elle soit, tellement et toujours nécessaire.
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"j'avais finalement compris que la vie de Fus avait basculé sur un rien. Que toutes nos vies, malgré leur incroyable linéarité de façade, n'étaient qu'accidents, hasards, croisements et rendez-vous manqués. Nos vies étaient remplies de cette foultitude de riens, qui selon leur agencement nous feraient rois du monde ou taulards."
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Créée
le 8 nov. 2020
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le 13 oct. 2020
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Depuis le décès de son épouse, le narrateur élève seul ses deux fils dans cette petite ville de Lorraine. Cheminot à la SNCF et encarté à gauche, il voit avec la plus grande incompréhension son aîné...
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le 24 févr. 2021
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Je n'ai pas envie de trop en dire, sans doute encore touchée par ma lecture de ce roman qui se dévore. J'ai le sentiment d'avoir lu une petite pépite assez unique, que j'ai envie de lire et relire...
le 18 août 2020
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