Moins réécriture du conte original que relecture du fantasme de Cendrillon et des traces que celui-ci a laissé depuis sa création dans l’imaginaire collectif ; Cendrillon n’est pas morte est, à ce titre, une proposition intéressante qui vient questionner tant la façon dont on écrit l’Histoire (et au détriment de qui) que l’instrumentalisation que le « pouvoir » en fait pour contrôler les masses. Il en ressort un roman parfois violent (plus dans le fond que dans la narration) qui saura trouver son lectorat ; la simplicité de l’écriture entraîne une lecture rapide.