Central Park
5.9
Central Park

livre de Guillaume Musso (2014)

Le livre commençais bien… Et puis Musso reste Musso.


Alice, flic française, au milieu de Central Park menotté a un illustre inconnu. Le réveil, les souvenirs perdus, l'enquête commence. La première partie "Les enchaînés", est la plus intéressante, Musso calibre son livre, le placements des personnages, les situations, la ville de New York. La description de la ville est très bien rendu au point qu'on arrive très bien à imaginer les endroits sans même connaître la ville. L'enquête pour comprendre ce qui rattache les deux personnages prends une tournure inattendu, le thriller ce magnifie pour commencer à entreprendre une enquête noir digne de millenium.


Et puis la deuxième partie commence, le titre impose l'attendu "La mémoire de la douleur". Encore une fois Musso, utilise un personnage féminin grande gueule, déçu par la famille, qui n'a confience en aucun homme et avec un passé douloureux qui est au centre de l'histoire. Cousu d'un fil blanc. Alice est aux pays des merveilles (comme l'indique les citations) elle va enfin résoudre cette enquête aiguiser sa vengeance. Et la mémoire qui lui joue des tours, porte le destin de l'enquête dans des pistes que nous imaginons attendus… Ça traine et le thriller laisse place à la longueur.


Enfin la troisième partie ! "Du sang et de la fureur". Comble de l'ironie Musso commence a égrener le twist final. Les élipses temporelle sont présente, "je me souviens" dit elle, non elle bloque sur son passé et la résolution de l'enquête sur Éric Vaughn n'est que le miroir que lui reflète sa mémoire. Musso perds le fil du thriller et impose au lecteur une facette de la folie. Le Millenium est déjà perdu. Le personnage de Gabriel n'est que le miroir de la réalité l'écrivain ment autant que lui et la finalité est déjà sans saveurs. Le twist est sans intérêt, Musso avait prédit au long de son écrit une vengeance et elle n'existe pas nous sommes autant désabusé qu'Alice. L'écrivain a perdu et se retrouve face à son propre miroir celui de ne pas arriver a finir de manière magistrale une histoire qui avait pourtant si bien commencer.


Et puis tout ça pour ça ! La dernière partie "la femme décousue" est un imbroglio totale, Gabriel est au final amoureux sera son ange gardien face à la maladie, les péripéties vécues ne sont qu'une invention. Même si l'idée est intéressante car on se sent comme Alice, désabusé, les situations ne sont pas toutes expliquées. Au final a quoi servait cette policière new yorkaise perdu dans les méandres de la première partie ? Pourquoi le mensonges ferait qu'une personne abuser par la vie et les situations accepte la fatalité. Non Musso préféré l'amour a tout autres sentiments et explications. Il ferme les portes plus facilement qu'il ne les as ouvertes et finit en eau de boudin…


"Il y aura…" tout ce qu'Alice a toujours souhaité au fond d'elle. Cette histoire lui aura fait face et pourras laisser derrière elle ce passé qui lu permettra malgré la maladie de vivre sans remord… pfffff que de bons sentiments.


Musso avait de quoi faire le parfait thriller il en reste une bonne lecture de vacances et non un grand thriller comme annoncé. Face à son miroir l'écrivain a lui même perdu son âme et refuse encore de se réinventer, il faudrait peut être un Gabriel pour le sortir de cette spirale ou chaque roman commence a se ressembler.

omicronart
3
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le 11 juil. 2015

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omicronart

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