Du bon sentiment dans une coquille vide...
Les Âmes Vagabondes est le genre de film adapté d'un livre, juste pour faire du fric !!! Malgré l'envie et la force d'Andrew Nichols et de son équipe, le marketing passe par là c'est bien écrit sur l'affiche "Par l'auteur de Twilight". Et voilà le problème de ce film... Un bouquin de Stephenie Meyers !
On y retrouve tout les plaisirs des adolescentes de 13 ans (la cible principale de Meyers), une nana super forte dans son esprit, qui sais ce qu'elle veux et se bat pour, même passer par le suicide. Un grand amour qu'il faut absolument retrouver (oui car il est beau et il embrasse sous la pluie !), un petit frère tout mignon qu'il faut protéger par ce que papa c'est suicidé (alors que ces enfants sont dans l'eau donc pas protégés, le beau geste !), car il y a un jardin d'éden où les humains vivent heureux malgré ce monde... Un monde où les humains sont pollinisé par des symbiotes... Ah non pardon, des "âmes" on a beau être face à de la supposé science fiction, mais n'oublions pas que que les petites filles de 13 ans trouveront ça beaucoup plus poétique comme appellation !
Alors les symbio... Âmes (sorte d'araignée lumineuse) rentre dans votre corps et cherche à savoir tout de vous, Pour ? Et bien dans le cas de notre héroïne à trouver ces potos qui refuse d'avoir une nouvelle âme, les autres que dalle... Le but des âmes est je suis pas sûr mais de ce que je comprends, juste gagner une guerre contre les humains. Dommage ! Meyers oubli souvent que les bécots de ces protagonistes sont pas le plus intéressant, car oui il y en tout (dans mes souvenirs) 13 scènes de kiss dans tout les sens, sous la pluie, sur un canapé, un lit, face au soleil couchant, derrière le mur... ET SURTOUT, mention spéciale pour le bisou qui doit faire revenir la personne (Mélanie) du tréfonds abyssal pour que son chéri puisse l'aimer encore et toujours. Navrant.
Bon bon bon, voilà la prêtresse Meyers nous dévoile encore une fois, les thèmes récurrents qui font son être, non pardon son oeuvre, et qui résume le film. Triangle amoureux (le vrais amour vs le flirt). L’humain n’est pas dieu, il est tout aussi faible qu’une petite bête. Il ne faut pas porter de jugement par l’apparence des choses. La famille c’est trop important. L’amour sauvera le monde. Mon tonton il est pro-NRA c’est un vrais Américain du désert, mais il est écolo, il cultive à l’énergie solaire. La méchante est pas une vraie méchante au fond, et un monde aseptisé est pas un monde agréable. Meyers nous combles de bons sentiments... Et d’une phrase de fin comparent l’espèce humaine à des ovnis. Oh shit !
Et le film ? Comment Adrews Nichols peut mieux faire... Il va pas tous refaire de a-z ! Alors voilà un film ROMANTIQUE dans un faux carton pâte de science fiction, sans suspens (non franchement vous avez cru deux secondes qu’il y aurait pas de happy end ?), ou les acteurs jouent super bien mais ne sauve pas de la catastrophe.
A la fin du film seul un groupe de nana (14-16 ans) gloussais en portant au cieux, les louanges de cette mascarade. Car une femme parlant à son copain résumait bien la chose “J’ai plus l’âge pour ces conneries, genre la planète est envahie tu veux sauvé ton cul mais tu te fais avoir, et le gentil ovni va te ramené auprès de ton apollon... Non mais c’est l'hôpital qui se fout de la charité”.
Du bon sentiment dans une coquille vide...