Quand on me parle de Roméo et Juliette, il ne me faut pas en général pas longtemps pour rappliquer. Du coup, lorsque j’ai découvert que Sabran éditait sous le nom « Ces plaisirs violents » une réécriture de cette tragédie que j’aime tant, je n’ai pas hésité.
Il faut dire que pour cette revisite les détails ont été soignés. Le point le plus intéressant pour moi, c’est que cela se passe à Shanghai dans les années 1920. Juliette et Roma se sont aimées, ils ont été le premier amour l’un de l’autre. Mais voilà, venant de deux clans que tout oppose, leur idylle a connu une fin prématurée et assez dramatique.
Présentons un peu tout ce beau monde. D’un côté, les écarlates, clan chinois dont est issue Juliette. De l’autre, les fleurs blanches, clan russe qui a vu naître Roma. Les deux luttent pour prendre le pouvoir et entre manœuvres politiques, complots et j’en passe, tous les coups sont permis.
C’est dans ce contexte déjà bien tendu qu’une sombre épidémie semble émerger et laisser une traînée de cadavres sur son chemin. Personne ne comprend d’où vient ce « mal », ni comment il se propage. Et comme vous vous en doutez, c’est la dessus que nos protagonistes vont enquêter. Mais arriveront-ils à mettre leurs différends de côté et avancer ensemble ?
Ici, on parle de politique, d’émergence du communisme, de colonisation, de lutte des classes, de rivalités entre gangs et un peu d’amour, mais juste un peu, si vous venez pour de la romance, vous pouvez passer votre tour. Si tout semblait réuni pour me faire passer un bon moment, ça n’a malheureusement pas été le cas. Sans être une déception, « Ces plaisirs violents » m’a laissé sur ma faim. Et croyez bien que j’en suis la première déçue, j’aurais tellement voulu aimer cette lecture, surtout après avoir lu autant de bonnes choses sur la sphère anglo-saxonne.
À mon sens, le gros souci du roman vient de son rythme. Je ne saurai dire s’il s’agit d’un souci de traduction, mais j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé le récit assez lourd et j’ai ressenti pas mal de longueur sur la première partie de l’histoire. Il m’aura fallu pas loin de 250 pages pour être à fond dans le récit et me donner envie de connaître la suite.
Je sais que comme ça, le portrait que je vous dresse n’est pas idyllique, mais il y a aussi de bonnes choses. À commencé par l’intrigue autour de ce fameux mal que j’ai trouvé vraiment intéressante. Voir évoluer les relations entre certains personnages m’a aussi beaucoup plus. Il y a d’ailleurs un personnage que j’ai beaucoup aimé, il s’agit de Kathleen. Elle est touchante et j’ai clairement envie d’en découvrir plus sur elle et son passé.
Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur blog --->https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/ces-plaisirs-violents-tome-1-de-chloe-gong/