⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

L'actualité sur Changer de société, refaire de la sociologie

Les dernières actions

Camille_Camille
Changer de société, refaire de la sociologie

2007 • livre de Bruno Latour

Résumé : " Il faut changer de société ", dit-on souvent et on a bien raison, car celle où nous vivons est souvent irrespirable. Mais, pour y parvenir, il faut peut-être d'abord s'efforcer de changer la notion même de société. En effet, il y a maintenant une tension de plus en plus forte entre pratiquer la sociologie, penser la politique et croire en l'idée de société. Afin de trouver une issue, ce livre veut d'abord pousser cette tension à bout. C'est pourquoi il faut distinguer deux définitions du social. La première, devenue dominante dans la sociologie, présente le social comme l'ombre projetée par la société sur d'autres activités, par exemple l'économie, le droit, la science, etc. Dans cette optique, le social ne change jamais puisque la société est toujours déjà là, et le sociologue peut tranquillement continuer à produire des " explications sociales ". La seconde préfère considérer le social comme l'association nouvelle entre des êtres surprenants qui viennent briser la certitude confortable d'appartenir au même monde commun. Dans ce deuxième sens le social se modifie constamment. Pour le suivre, il faut d'autres méthodes d'enquête, d'autres exigences, d'autres terrains. C'est grâce à eux qu'il sera possible d'étudier les nouvelles " associations ", toujours imprévues, entre, par exemple, les virus, les pénuries, les passions, les innovations techniques, les pays émergents, les rumeurs, les catastrophes naturelles, etc. C'est à retracer le social comme association que s'attache depuis trente ans ce qu'on a appelle la " sociologie de l'acteur-réseau " et que Bruno Latour présente dans ce livre. Sa proposition est simple : entre la société et la sociologie, il faut choisir. De la même manière que la notion de " nature " rend la politique impossible, il faut maintenant se faire à l'idée que la notion de société, à son tour, est devenue l'ennemie de toute pensée du politique. Ce n'est pas une raison pour se décourager, mais l'occasion de refaire de la sociologie.

EGRI_2
Changer de société, refaire de la sociologie

2007 • livre de Bruno Latour

Résumé : " Il faut changer de société ", dit-on souvent et on a bien raison, car celle où nous vivons est souvent irrespirable. Mais, pour y parvenir, il faut peut-être d'abord s'efforcer de changer la notion même de société. En effet, il y a maintenant une tension de plus en plus forte entre pratiquer la sociologie, penser la politique et croire en l'idée de société. Afin de trouver une issue, ce livre veut d'abord pousser cette tension à bout. C'est pourquoi il faut distinguer deux définitions du social. La première, devenue dominante dans la sociologie, présente le social comme l'ombre projetée par la société sur d'autres activités, par exemple l'économie, le droit, la science, etc. Dans cette optique, le social ne change jamais puisque la société est toujours déjà là, et le sociologue peut tranquillement continuer à produire des " explications sociales ". La seconde préfère considérer le social comme l'association nouvelle entre des êtres surprenants qui viennent briser la certitude confortable d'appartenir au même monde commun. Dans ce deuxième sens le social se modifie constamment. Pour le suivre, il faut d'autres méthodes d'enquête, d'autres exigences, d'autres terrains. C'est grâce à eux qu'il sera possible d'étudier les nouvelles " associations ", toujours imprévues, entre, par exemple, les virus, les pénuries, les passions, les innovations techniques, les pays émergents, les rumeurs, les catastrophes naturelles, etc. C'est à retracer le social comme association que s'attache depuis trente ans ce qu'on a appelle la " sociologie de l'acteur-réseau " et que Bruno Latour présente dans ce livre. Sa proposition est simple : entre la société et la sociologie, il faut choisir. De la même manière que la notion de " nature " rend la politique impossible, il faut maintenant se faire à l'idée que la notion de société, à son tour, est devenue l'ennemie de toute pensée du politique. Ce n'est pas une raison pour se décourager, mais l'occasion de refaire de la sociologie.