Page 534 : « Je referme le journal d’Irène le cœur lourd. Comme on referme un roman dont on est tombé amoureux. Un roman ami dont l’on a du mal à se séparer, parce qu’on veut qu’il reste près de soi, à portée de main. »
Je ne pouvais que reprendre ce passage de Valérie Perrin qui exprime tout ce que j’ai ressenti en terminant ce livre. Je le termine avec regret, savourant les dernières pages sur plusieurs jours, ne pouvant plus le quitter. Et pour cause, ce dernier m’a émue à bien des égards !
Un livre coup de cœur. J’avais quelques appréhensions au vu du titre et de la 4ème de couverture. Un sujet morbide, sinistre de prime abord.. Et bien trop mièvre à mon goût. Et bien non, ce sont des pépites de vie, de tendresse, d’empathie. Valérie Perrin, avec sa plume fluide, poétique, à eu ce don de me transporter avec elle dans cette histoire incroyablement humaine. J’y retiens aussi la musicalité de ces phrases, son don incroyable pour la poésie mais aussi toutes ces histoires de vies, entre les vivants et les morts !
J’en retiendrai de belles images qui vont me marquer à vie. Des personnages si cabossées mais qui ont toujours un sourire, un soleil, une présence bienveillance. Tout d’un coup le ciel s’éclaircit. Une ode à la vie et aux belles rencontres, mais aussi une ode à la mort que l’on ne doit plus craindre.