Plongez dans Chats sur ordonnance, un récit où les félins deviennent une prescription étonnante pour soigner l’âme. J’ai aimé la douceur de Kyoto sublimée par Syou Ishida et les histoires attendrissantes qui célèbrent les bienfaits des chats. Ce roman m’a charmée par ses détails pittoresques. Mais attention : des récits parfois répétitifs et une fin un peu sombre pourraient vous troubler si vous êtes amateur d’histoires légères.
Comment débute le livre ?
Shûta Kagawa s’est égaré à plusieurs reprises avant d’arriver à la « Clinique psychologique Nakagyô ». Il a entendu dire que le médecin qui y officiait faisait des merveilles. Il n’a pas rendez-vous, et le praticien ne prend plus de nouveaux patients. Mais puisque le jeune homme est là, eh bien, on va s’occuper de lui. Il a à peine ouvert la bouche qu’il se voit prescrire un chat, avec qui il repart, muni également d’un mode d’emploi et de tout le nécessaire.
Qu’en ai-je pensé ?
L’ouvrage commence comme un livre doudou. La première histoire alterne entre les dures réalités professionnelles et la vie avec le chat, Bee. La femelle de huit ans n’a rien de magique, elle se comporte tout simplement comme un chat, avec pas mal de bêtises toutefois. Shûta Kagawa retrouve le bonheur.
La deuxième nouvelle raconte qu’un homme va s’ouvrir aux autres, grâce à son chat sur ordonnance. Une très jolie histoire. Le troisième récit est déjà plus sombre.
Pour être honnête, je crois qu’à la quatrième, j’ai commencé à me lasser parce que c’était toujours un peu la même histoire et qu’elles manquent de profondeur.
Et puis, et puis, le fantastique apparaît. Il y avait bien de légères touches ça et là, ce qui m’allait très bien. Mais le roman s’assombrit et le livre devient inclassable : livre doudou ou fantastique ? De plus, je me suis perdue dans la chronologie.