Dans ce roman, nous pouvons suivre les aventures du heros Vargh Loken, Colonel evadé de sa prison et qui cherchera a se venger de ceux qui l'ont trahis... Ha non, attendez! Ca c'est le mechant de ce tome. Et puis je confonds avec le plot du premier roman de notre pote Cellendhyll.
Notre Cellendhyll de Cortavar donc, qui maintenant bosse pour la Lumiere (qui n'a de lumineuse que le nom, on ne croise absolument rien de vertueux dans ce "plan d'existance", c'est a se demander quelles sont les differences avec le Chaos et le plan tenebreux...), se retrouve a partir a la recherche de ces fameux Chiens de Guerre qui malgé leur psychopathe local Sabreur, n'ont absolument pas l'air d'etre de mechants gars. Au contraire, ils sont plutot tres charismatiques. Plus on avance, plus on a envie de lire des romans basés sur Vargh Loken et son second Tai-Feng.
Cellendhyll de Cortavar, le beau, le parfait, l'incroyable. Il faut malheureusement s'attendre avec ce roman a avoir son lot de descriptions de ce qui fait que Cellendhyll est le plus fort. Lorsqu'on se retrouve avec deux pages de descriptions de Cellendhyll, on a l'impression d'etre dans une de ces fameuses scenes de Michael Bay avec la camera qui tourne autour du protagoniste.
Et puis comme d'habitude avec Michel Robert, nous avons notre lot de scenes de cul sponsorisées Marc Dorcel qui n’apportent absolument rien a la trame de l'histoire. Aller, on va dire que ca fait toujours plaisir d'avoir une ptite sauterie dans ce monde de brutes, mais la facon dont elles sont décrites, insérées dans le recit et la longueur de 4 pages pour savoir que la belle va marcher comme un canard le lendemain, ca n'a vraiment pas sa place dans un roman de fantasy.
Michel Robert a aussi sa facon toute particuliere de mettre des elements de notre monde dans celui de Cellendhyll. Des choses qui existent peut etre, mais qui surprennent a la lecture, comme du Cheddar , des coquilles saint-jacques, "une entrecote de trois cents grammes, cuite a point et ses pommes de terre rissolees a la graisse d'oie" (Chap 78) ou encore un médoc quelque part (Oui, la Gironde se trouve dans le plan de la Lumiere)
Enfin, le sens de l'intrigue a la Michel Robert. Rien n'avance. Estree reste qu'une allusion. Le Schmilblick Lumiere/Chaos/Tenebre est au point mort. Ca donne surtout une impression de "Suite au prochain numero" et que l'auteur est maintenant rendu au "tiens, je dois changer de voiture, je vais ecrire une suite a un de mes bouquins"
C'est dommage, le plot de depart (les deux ou trois premiers romans) etait sympa