« Flirter avec les limites et l'interdit, extirper de l'existence, le paranormal et l'absurde, magnifier le présent, avec ce qu'il faut d'humour, d'imagination et de fantaisie ; Arthur a transplanté en elle, cette pulsion de vie qui gifle l'inertie et les convenances à la volée. Ce besoin vital d'électriser le quotidien cette incapacité à se satisfaire du réel, ce goût immodéré pour la beauté et les apparat, son insolence et sa passion pour l'excès, il lui a transmis tout cela en intraveineuse faire danser l'existence ou bien crever. »
Ce portrait du personnage central de ce roman est à l'image de du tourbillon où nous entraîne Charlotte Des Georges, observant en spectateurs hallucinés les frasques d'un jeune homme au magnétisme intense, issu d'une noblesse qui n'en a plus que les stigmates administratifs, et animé d'une folie aussi étourdissante que destructive.
Plusieurs drames viendront ternir l'ambiance de fête sans fin que vivent les adolescents , teintant d'une ombre funeste le reste de leur existence.
Les personnages sont nombreux et l'on peut s'y perdre.
Reste la beauté d'une écriture aussi flamboyante que le personnage qu'elle porte et un premier roman prometteur