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1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
a écrit
sur le livre
, lui a attribué 5/10 et l'a ajouté à sa liste
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.
1999 • livre de Alessandro Baricco
Résumé : Ce livre s'intitule City. Je me rends compte qu'après Soie (Seta), il aurait été mieux de trouver quelque chose d'un peu différent. Mais ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. J'avais envie que le titre le dise. C'est fait. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder et le besoin de regarder. City, j'y ai voyagé pendant trois ans. Le lecteur, s'il le veut, pourra refaire le même chemin. C'est ce qu'il y a de plus beau, et de difficile, dans tous les livres : peut-on refaire le voyage d'un autre ? Et puis, pour la petite histoire, je voudrais dire que pour la première fois j'ai écrit un livre qui, au moins en partie, se passe de nos jours. Il y a des voitures, des téléphones, des autobus, il y a même un téléviseur, et à un moment, il y a un monsieur qui vend une caravane. Il n'y a pas d'ordinateur, mais un jour j'y arriverai. A vrai dire, je me suis un peu reposé de cet effort en dessinant dans City deux quartiers, qui glissent en arrière dans le temps. Dans l'un d'eux, il y a une histoire de boxe, du temps de la radio. Dans l'autre, il y a un western. J'ai toujours eu envie d'écrire un western. C'est très amusant et c'est aussi très difficile. Tu passes ton temps à te demander comment tu vas bien pouvoir écrire la fusillade finale. Quant aux personnages - les rues - il y a un peu de tout. Il y en a un qui est un géant, un autre qui est un muet, il y a un coiffeur qui le jeudi rase gratis, un général de l'armée, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui fait des paniers et marque à chaque fois. Ce genre de personnes. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Ils me manqueront.