Je ne connaissais pas Colette, et je m’en excuse.
Peut-être n’était-ce pas le meilleur roman pour la découvrir…
Mais bon, tant pis, je me suis ennuyé dans le roman, autant qu’Annie dans la vie.
Car c’est l’histoire d’une femme qui va sortir de sa torpeur de « femme de » à l’occasion d’un long voyage de son mari.
Laissée à elle-même pendant ce temps, elle fait des rencontres, se laisse aller à avoir ses propres sentiments, va apprendre que son mari l’a trompée, puis décider de le quitter. Fin de l’histoire.
Nonobstant le titre du roman, c’est Annie, la narratrice, qui s’en va, de son mari…
Pendant la moitié du livre je n’ai pas compris le rôle de Claudine dans cette histoire. On comprendra à la fin que Claudine s’en va aussi,… d’Annie. Car Annie a une attirance pour Claudine, peut-être réciproque, mais non actée...
J’ai trouvé la première moitié du livre ennuyeuse, une chronique de la vie mondaine parisienne du début vingtième siècle. On a de l’argent mais on s’ennuie, on le dépense dans une vie superficielle, puis on s’en va en villégiature à Bayreuth.
Dans la deuxième moitié on a enfin une histoire à lire, mais cela valait-il un livre ?