Dans ce 3e tome, on retrouve la même trame que les précédents, à savoir un événement qui provoque une onde temporelle modifiant tout. Cadre "rassurant" pour certains, qui pourra peut-être lasser certains lecteurs. Cependant, il y a suffisamment d'originalité dans les péripéties qui attendent les personnages pour que cela passe bien.
L'époque où atterrissent les personnages est plutôt originale, 1194, en pleine Angleterre moyenâgeuse au contact de Richard Coeur de Lion et de Jean Sans Terre. Ce n'est pas une idée courante, tout comme l'évocation du Graal qui n'est pas du tout ce qu'il est habituellement dans la Religion, dans l'Histoire ou dans toute autre appropriation cinématographique et/ou littéraire et c'est justement tout à fait intéressant.
On en découvre plus sur ces voyages dans le temps, une introduction autour de Waldstein le créateur de la machine sur, sans doute, son premier voyage et la terreur qu'il éprouve à son retour. On n'en sait pas plus là, mais on sent que petit à petit cela va se dévoiler, tout comme on en apprend plus sur le futur moche qui attend la planète, futur que pourtant, ils cherchent à défendre (viennent de façon assez juste les réflexions des personnages à ce sujet (Pourquoi ne pas rester dans cette version de l'Histoire, pourquoi vouloir à tout prix revenir à l'origine)
Et puis sur la fin, alors qu'on imagine avoir enfin une première réponse aux questions que se posent les personnages, l'auteur nous prend sournoisement en traitre en bloquant le code du Graal et la vérité dans Becks qui ne pourra le dévoiler "qu'à la fin".
Traire... Y a plus qu'à lire la suite ! ;-)