Alors pour un thriller psychologique, le prologue calme direct. Un meurtre sauvage dans une banlieue chic, affaire classée en quelque heure et puis…. plus rien. Le livre démarre tranquillement, comme si de rien n’était. En trois pages à peine, on se pose déjà des tonnes de questions. Le genre d’introduction qui me plaît !
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Tout au long du livre, on a une alternance de point de vue, quitte à répéter l’action précédente mais avec le regard d’un autre personnage. C’est intéressant, j’avais rarement vu cette technique utilisée souvent dans un livre et ça fonctionne à merveille !
Dans cette histoire, pas de violence comme dans mes lectures habituelles, en tout cas, beaucoup moins. On est sur du pur psychologique, dans le pur style de l’auteure. Un thriller presque domestique et pourtant l’auteure s’en livre à cœur joint sur les retournements de situation ! On va de surprise en surprise même les plus folles et jusque-là fin Barbara Abel se joue de nous et de nos suppositions.
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Les personnages justement, parlons-en ! Comme dit juste au dessus, on est essentiellement sur un binôme de protagonistes et ils sont extrêmement bien travaillés.
Toutes les facettes de leur personnalité sont exploitées, ils vont tantôt être agaçants, irritants, tantôt être pris en pitié. Chaque situation nous les montre sous un nouvel angle, tout gravite autour de ces deux personnages que sont Hugues et Adèle, et c’est très bien fait. Leur psychologie est disséquée avec minutie et ça nous entraîne dans une noirceur jusqu’au dénouement de l’intrigue.
Avec ce livre, Barbara Abel montre comme si de rien n’était son immense talent pour écrire des thrillers psychologiques plus diabolique les uns que les autres. J’avais adoré “Je sais pas” et je n’ai pas été déçu avec celui-là !
La chronique complète sur mon blog : https://thrilleraddict.com/2024/05/27/comme-si-de-rien-netait-de-barbara-abel/