Leçon de malchance n°2
Il y a deux problèmes majeurs pour un voleur : ne pas avoir de nouveau coup et en avoir un, surtout s'il est complètement fou. Pour John Archibald Dortmunder, la vie ne fait pas dans la demi-mesure...
Par
le 9 oct. 2019
Quand on se découvre une passion infinie pour les romans noirs, il fallait impérativement lire une aventure de Dortmunder, héros mythique d'un des nombreux romans de Donald Westlake. Comment voler une banque devait être un des meilleurs romans de l'auteur, pourtant, cela fut réellement plutôt une forme de nouvelle un peu trop développée à l'intrigue très pauvre. Je ne m'étendrai pas longtemps sur les défauts du livre qui raconte l'histoire d'une bande de bandits qui envisage de voler une banque installée dans un mobile-home. Si le roman n'est pas pour autant désagréable à lire, il est en réalité assez fade. Il y a une forme de frustration qui s'installe à la lecture de dialogues très drôles qui pourtant ne parviennent pas à atteindre leur but à cause d'un fond trop pauvre en descriptions, en mise en perspective ou en style. Je ne vais pas critiquer plus longtemps par pur respect pour le genre et parce que j'ai tout de même passé un moment peu désagréable (mais pas d'un agréable absolu). Peut-être cela méritait-il une construction plus profonde et un dénouement plus poussé ? Peu de choses me resteront de cette courte lecture, à part quelques gags ou attrape-nigauds narratifs, dommage.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Livres lus
Créée
le 14 févr. 2018
Critique lue 235 fois
D'autres avis sur Comment voler une banque
Il y a deux problèmes majeurs pour un voleur : ne pas avoir de nouveau coup et en avoir un, surtout s'il est complètement fou. Pour John Archibald Dortmunder, la vie ne fait pas dans la demi-mesure...
Par
le 9 oct. 2019
Quand on se découvre une passion infinie pour les romans noirs, il fallait impérativement lire une aventure de Dortmunder, héros mythique d'un des nombreux romans de Donald Westlake. Comment voler...
Par
le 14 févr. 2018
Après un début un peu laborieux (envie d'arrêter au bout de 50 pages à cause de dialogues forcés faits pour être comiques mais qui sont plus énervants et carricaturaux qu'autre chose), j'ai fait...
Par
le 13 août 2013
Du même critique
L'une des questions philosophiques les plus profondes évoquées par cette nouvelle excellente série de Ryan Murphy (c'est assez rare pour être noté) rappelle d'une certaine façon à mon esprit pourtant...
Par
le 6 juin 2023
26 j'aime
13
Laetitia Colombiani a écrit un livre de magasines féminins bas de gamme, qui ferait presque rougir Amélie Nothomb ou Marc Lévy par sa médiocrité. Pourtant, l'envie était très forte : une publicité...
Par
le 2 juil. 2017
24 j'aime
10
Âpre lecteur de classiques en tout genre, admirateur absolu de tous les stylistes et grands romanciers des temps perdus, je m'attaquai à Orgueil et Préjugés avec l'espérance d'un nouveau coup de...
Par
le 21 sept. 2022
17 j'aime
11