Laudate
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« Ce n’est qu’hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallcarca, que j’ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable. Tout à coup, j’ai vu clairement que j’avais toujours été seul […] ».
Les premières notes du roman Confiteor donnent le la d’une histoire sans fin, oscillant entre compréhension du Mal, de l’inhumain, du désamour et de l’infortune, et sublimée par une langue chaotique à la recherche de la connaissance. Cette histoire universelle, déclinée sur plus de 700 pages, est de celles qui marquent une vie, une génération. Et pourtant, qui prétendrait la connaître ?
Une fois n’est pas coutume, un résumé ne serait d’aucune utilité pour décrire l’apparition littéraire que constitue Confiteor dans la forêt des chefs-d’œuvre qui nous entoure. On ne saurait pas quoi raconter, de toute façon. Cet ouvrage est, à parts égales, l’histoire d’un jeune garçon, et de l’Inquisition, d’un vieux professeur et d’un violon sans âge, du nazisme et de l’amour impossible, d’un père antiquaire et de la chrétienté, de la Cité du Vatican et de la peinture universelle.
Ou de tout autre chose, peut-être.
Créée
le 14 juin 2016
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