Jamais deux sans trois... il était exclu que j'arrête ma découverte de la saga des Cazalet, ceci n'était pas un sujet de confusion dans mon esprit. Je me suis prise d'affection pour chacun des membres de cette tentaculaire famille dès les premières pages du premier tome et à l'issue de ce troisième volet, je n'ai pas du tout envie de les quitter.
"Confusion" situe le récit pendant la Seconde Guerre mondiale, la narration se recentre sur Londres et sur quelques uns des personnages, laissant en arrière-plan une foule d'autres protagonistes, ce qui pourrait frustrer certains lecteurs s'y étant particulièrement attachés. Et puis il faut avouer que ce sont surtout les femmes, jeunes ou moins jeunes, que nous suivons à travers cette période si pessimiste où la vie se poursuit cahin-caha avec son lot d'erreurs et de désillusions. Il n'est déjà pas simple de faire les "bons choix" en temps de paix, alors en temps de guerre...
J'ai ressenti de l'empathie et de la tendresse, de l'agacement et de la colère, toutes ces émotions qui indiquent que le roman est bon selon ma propre échelle de Richter. Et oui, c'est bien aux secousses émotionnelles que j'apprécie mes lectures et Elizabeth Jane Howard sait me tenir captive de son univers. En résumé, en route pour le quatrième tome.