Ce premier tome des Contes et Légendes inachevés est probablement le plus accessible des trois. Il comprend uniquement deux histoires, certes inachevées, mais qui se tiennent relativement bien : rien à voir avec le vrac du Second Âge ou les brefs textes peu narratifs du Troisième Âge.
Qui plus est, ce sont deux très bonnes histoires, rédigées dans les années 1950 par un Tolkien au sommet de son art. Leur abandon est d'autant plus regrettable...
Christopher Tolkien a depuis reconstruit une version « complète » de l'histoire de Túrin dans Les Enfants de Húrin, qui peut faire un bon substitut de la deuxième moitié de ce tome (malgré la coupe peu justifiable de plusieurs passages).