L'histoire est écrite par les vainqueurs, disait en 1944 Robert Brasillach. Si cette phrase s'est depuis (et même avant bien sûr) vérifiée de nombreuses fois, c'est l'impression générale très désagréable que nous laisse ce livre après l'avoir terminé.
Non pas qu'il soit long, ni déplaisant à lire, mais on ne peut s’empêcher au fil des récits, par ailleurs plutôt bien racontés, de regretter de voir l'Histoire avec un grand H être vue uniquement du point de vue d'Alexandre ?
Le livre est sur sa vie, quoi de plus logique me direz vous ? Certes, mais raconter la vie d'un personnage célèbre ne devrait pas nous empêcher d'avoir un certain esprit critique, ni même de poser un œil défavorable sur certains aspects de la personne, ce qui est, malheureusement, très rarement le cas dans cette œuvre .
Pour le reste, le style est maîtrisé, comme la plupart des ouvrages que j'ai lu pour l'instant dans cette série, mais ça n'arrive pas à excuser pour moi le trop grand parti-pris de l'auteur, ce qui décrédibilise le tout assez brutalement au final.