Gloire et décadence des USA
(...) Néanmoins, entretemps, Norman Spinrad nous aura offert une « belle » virée dans ce New-York post-apocalyptique, avec quelques scènes d’anthologie (la présentation du dôme Fuller, concept inventé par l’architecte du même nom). Les métroglodytes sont quant à eux un pur produit des récits post-apocalytpiques. Malgré une fin un brin mystique et un retournement final bien trop rapide et pas forcément crédible, je retiens de ce texte quelques belles scènes, dignes d’un vrai récit d’aventures, et des thématiques engagées et clairement posées : racisme, écologie, pollution, tourisme malsain, chute d’une société insouciante, etc… Pas sans défaut donc, mais rythmé et engagé, sur à peine plus de cent pages. Du bon Spinrad en somme !