Un roman de Norman Spinrad, ça ne se refuse pas !
Un court roman devrais-je dire, puisqu'il s'agit de ce que les anglo-saxons appellent les novellas (ni vraiment nouvelles, ni vraiment roman).
Ce court texte prend donc comme point de départ un monde où la civilisation américaine des années 70 (appelée ici "ère de l'espace" s'est effondrée. Il ne reste de l'Amérique que des ruines à l'abandon et quelques poches où survivent quelques milliers d'américains dont l'espérance de vie n'excèdent pas 50 ans (en raison des radiations et d'une atmosphère viciée essentiellement).
Le récit s'articule donc autour de deux narrateurs prenant la parole à tour de rôle : un professeur africain spécialiste de l'histoire de "l'ère de l'espace" et venu visiter avec un groupe de touristes les vestiges des USA d'une part, et d'autre part, leur guide américain qui les emmène voir les ruines de New-York.
Une réflexion intéressante qui, comme souvent chez Spinrad, porte autant (si ce n'est plus) sur la société américaine contemporaine (les années 70 en l'occurrence) que sur les conséquences d'une apocalypse nucléaire.