Pour être honnête, je dois dire que j’admire tellement l’homme et l’humoriste que peu importe la qualité que j’attribuerai à ce roman, je lirai les suivants s’il y en a.
Passé ce hiatus, je dois avouer avoir cru à un chef d’œuvre en lisant le premier chapitre centré sur la poésie. Même si le style n’est pas très digeste, ce premier chapitre m’a vraiment emporté et je le lisais très lentement pour en savourer la découverte.
Seulement, une fois que le récit de l’enfance de Cosme commence, on sort du chef d’œuvre pour arriver brutalement sur un récit somme toute très classique. Loin d’être inintéressante, la délinquance provoquée par le racisme est révélée de très belle manière sans être passionnante. Il en va de même pour la description avisée de l’armée. Intéressante mais déjà vue et ennuyante.
Les chapitres suivants, plus penché sur les côtés littéraires et spirituels sont superbes. Je me suis obligé à m’arrêter pour rallonger le plaisir tellement les pages étaient belles. Comme j’aime relire la discussion finale dans Le Meilleur des Mondes, je relierai ces chapitres.
Petite déception pour le final que je n’ai pas bien compris. J'aurais aimé qu'il soit un peu plus clair. Je suis pourtant amateur de poésie mais les pages parlant poésie tout au long du roman auraient gagné à être plus clair pour un non initié.
Finalement, les chapitres moins bons s'expliquent par le fait que tout est vrai et que ce n'est pas vraiment une fiction.