Un Nothomb bien connu, qui se lit rapidement et on comprends assez vite pourquoi.
On ce met vite à la place de Jérôme, le décor de l'aéroport est planté et l'antagoniste énervant pèse rapidement sur les nerfs.
Certains noteront le twist prévisible, mais il reste savoureux. Le livre parle de notre nous intérieur que l'on veut trop souvent cacher, celui dont on à honte, celui qui nous fait devenir une autre personne. Vaguant entre la paranoïa, le déni, la violence, et la schizophrénie, Cosmétique de l'ennemi reste troublant et laisse planer la question du "Qui est le nous, que nous nous efforçons de cacher ? "