Fait partie de ces livres coups de chance, pas prévus, limite si j'étais passée devant je l'aurais jamais lu, etc, etc. On me l'a présenté comme ça " Tu verras, ça ressemble à Véronique Ovaldé mais en moins bon ". MAIS PAS DU TOUT !
La seule similarité que j'ai trouvé en cherchant bien, entre Ovaldé et Aymard, c'est un peu le personnage de la gamine entêtée mais c'est tout. Voilà pour les rageux.
Dès les premières pages, c'est furieux. J'ai pas compris ce qui me tombait dessus et déjà c'était fini. Putain, 137 pages pour parler de la vie et de la mort, fallait le faire, et elle l'a fait ! On rit, on pleure à la fin, et entre les deux c'est tellement pressé et animé par l'urgence que l'écriture est toujours essentielle. Ça rentre dans le tas, ça écrase et ça fonce, donc ça me parle, parce que j'adore les mots qui sont aussi des motos.
Je crois que c'est un livre que je garderais pour quand j'ai envie de lire la vitesse, quand je me sens irrévérencieuse et tourmentée, quand j'ai envie d'aller envoyer se faire foutre tout le monde, et quand je crie "non mais je suis en vie, merde!".