Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Au Diable Vauvert et Gilles Paris pour ce nouveau partenariat.
Diego Lambert la cinquantaine est complétement ruiné et se retourne donc vers son père, ce dernier possède une multinationale est propose donc à son fils 50.000€ pour remplacer la DRH d’une de ses usines afin de licencier 15 employés. Le salaire est alléchant les conditions pas si compliquées que cela surtout pour cinquante mille balles, mais la proposition du père met en exergue la relation du père et du fils.
Diego haie son père et lui demander cet argent démontre aux yeux de son père une nouvelle faiblesse de ce fils. Il accepte cependant l’offre de son père. De fil en aiguille, il décide de monter le crime parfait afin de se débarrasser de son père.
Chaque année, j’attends mon Nicolas Rey annuel, généralement avec l’auteur, je m’attends a me poser la question s'il s’agit d’une fiction ou d’une réalité et cette fois si nous sommes véritablement dans la fiction.
Plus qu’un polar, Nicolas Rey dénonce le monde du travail et l’absurde des multinationales dans les relations humaines au moment où le profit est plus important que les salariés qui permettent ces profits. À un moment donné, l’auteur joue sur la nostalgie du père qui n'est plus et la relation père-fils qui n’était pas si mal durant l’enfance de Diego, mais l’auteur reste ici superficiel, petit bémol a ce roman qui sans être son meilleur est un très bon divertissement livresque.
Sur le blog: https://www.bouquinovore.com/2022/09/credit-illimite-nicolas-rey.html